6, impasse de la Joie

1 semaine était passée depuis qu'elle avait achetée cette maison.
Elle avait fait beaucoup de nettoyage, et maintenant la maison était propre, elle avait commandée de nouveaux meubles, et tous étaient arrivés.La maison était maintenant habitable.

Eolia trainait dans son lit, elle n'avait pas envie de se lever, encore une nuit passée seule, se dit elle.
Elle finit par se lever, le temps était gris, elle se lava, et passa une robe de chambre.
Elle descendit les escaliers, il y avait encore quelques braises dans la cheminée, elle prit une buche et la posa dedans.
Elle ouvrit la porte d'entrée et s'apercut qu'elle ne l'avait pas verrouillée.

un jour petite idiote il va t'arriver malheur, se dit elle.

Elle regarda dans la rue, il faisait froid, comme elle s'en doutait.
Elle rentra chez elle et prit un dejeuné devant le feu de la cheminée qui repartait...

Blanche s'avancait dans l'impasse. L'endroit était sinistre. Elle avait des frissons. Enfin, elle apercu le numero 6. Elle frappa des petits coups à la porte.
Eolia ?
Ouvre moi ! C'est Blanche !
Elle n'entendait aucun bruit à l'interieur. Elle posa le pot de confiture sur le pas de la porte et l'accompagna d'un petit mot :

Citation :

Un petit pot de confiture de mure pour tes petits-dejeuner !
Je volais te dire au revoir avant de partir

Elle cala le morceau de parchemin sous le pot de confiture et s'en alla ...

Eolia entendit frapper à la porte, mais se cacha sous les couverture, en disant : je suis pas là.

Eolia ?
Ouvre moi ! C'est Blanche !

Ni une ni deux elle devala les escaliers, ouvrit la porte, Blanche partait, mais qu'importe, elle se mit à courir derriere elle.

Blanche!!! je suis là.

Elle la ratrappa, et essouflée elle lui dit:

ça c'est du reveil express ma belle. vient à la maison, on boira je sais pas trop quoi, mais on boira.

Eolia s'était reveillait, la tête encore dans son rêve, ou plutôt son cauchemard.
Elle était resté un instant allongée, les yeux aux plafond, son rêve lui avait parut si reel. C'est la première fois que ce rêve tourne comme ça, c'est la première fois qu'elle voit cette ville, désolée et sale, empestant le poisson, puis ces hommes qui voulaient la tuer, leurs visages étaient si horrible, ont aurait dit des sorte de grenouilles, avec leurs gros yeux globuleux qui la fixait.
Il y avait aussi le rocher qui s'avancait au dessus de la mer, elle savait qu'à cette endroit la mer était profonde, comment le savait elle? elle l'ignorait, c'était comme ça.
Et cette voix venue de nulle part et qui lui chuchotter à l'oreille

- Ph'nglui mglw' nafh Cthulhu R'lyeh wgah' nagl fhtagn.

Elle ignorait ce que cela voulait dire, elle se demandait même comme elle avait pu le retenir.

Elle se leva et se lava, elle se sentait beaucoup mieux qu'hier, elle laissa les volets clos car la lumière du jour lui faisait mal aux yeux, et elle s'assit devant le feu de cheminée qui avait autant de vigueur qu'hier soir,
et mit par écrit son rêve d'hier soir, avant d'oublier...

Je n'ais pas fait de rêve particulier la nuit derniere, mais mon esprit était captivé par ce mirroir, d'où venait il?
Je ne l'avait encore jamais vu ici.
Je l'avais détailé, un petit mirroir à main, couleur étain, au dos il y avait une tête de scupltée, on aurait dit une sorte de poulpe avec une forme humaine, ses yeux étaient petits et avait un air vicieux, le manche était sculpté également, une sorte de femme avec une tête de chat, ses bras étaient relévés et formés le contour du mirroir.
J'avais peu mangé, je n'en n'éprouvais pas le besoin, je savais pourtant que mon corps allait me reclamer des forces, mais mon esprit vagabondé.
La journée est passée, comme passe les songes, la lune est deja haute dans le ciel brugeois.
J'ai une petite apprhension en allant au lit, mais peut être n'ais je rien à craindre...

Joie pose sur le coté de la porte un bouquets de roses blanches et rouges avec un petit mot accroché dessus

Citation :

j’ai pris la décision de partir aujourd’hui pour Lourde dans le Béarn dans une ville en peuplement.
Quand tu reviendra eolia tu vera mon message j'espère, j'aurais tant aimé te voir quand tu est arrivé a Bruges...

Je t’embrasse très fort eolia.


Joie

Eolia sorti un peu de chez elle , elle était si faible, elle lue le petit mot de Joie et prit les fleurs, elle sentie une grande tristesse l'envahir, puis elle pleura.

Un cavalier sur un destrier noir s'arreta devant la demeure d'Eolia. Il attendit un instant que la jeune femme arrive.
La lame de son épée scintillait dans le soleil couchant.
Puis la jeune fille sortit de chez elle, un sac à la main, contenant quelques affaires personnelles, elle montat derrière lui, et tout deux partirent au galop.

La jeune femme était revenue chez elle, dans cette maison encore pleine de ses affaires, rien n'avait bougé, comme si elle était partie hier.
Elle ouvrit tout les volets et monta les escaliers, puis ouvrit la porte de sa chambre, elle revoyais les persones qui étaient venue là, ses amies, ses disputes, ses joies.

Elle s'allongeat sur le lit, la porte d'entrée claquait, elle n'avait jamais pu la fermer du premier coup, elle s'assoupie au rythme des claquements...

ça fait du bien de dormir dans son lit, chez soit, les étoiles brillaient dans le ciel, cette maison avait quelque chose d'etrange pour la jeune fille, une atmosphere speciale s'en degagé, il y avait toujours ce petit miroir à main sortit d'elle ne sait où, posait là sur la table de nuit.

Elle se leva et sorti dans le jardin respirer le bon air brugeois...

Touti aimait se balader sans but dans les ruelles de Bruges, ce jour là elle décida de s'aventurer une nouvelle fois dans l'impasse de la Joie, même si on lui avait toujours déconseillée cette rue qui souffrait d'une mauvaise réputation, elle aimait l'ambiance et l'atmosphère de cette rue.

Elle arriva devant une jolie maison qu'elle avait toujours connu abandonné ... et ce jour là elle s'arrêta intriguée devant celle-ci, les volets étaient ouverts la maison semblait avoir retrouvée une certaine vie.
Elle s'approcha du jardin et vit une jeune fille qui devait être la propriétaire des lieux ...

Eolia etait assise à même l'herbe, quand elle entendit des bruits de pas, dans cette ruelle pourtant silencieuse, elle ne fit pas attention au debut, mais les bruits se rapprochaient, dés qu'ils furent au niveau du jardin, Eolia prit sa dague et fendit l'air vers son agresseur.

Elle s'arreta quand elle vit que c'était une jeune fille, elle rangeat sa dague et lui sourit.

Je suis desolé, je ne t'ai pas fait peur? C'est un reflex que je ne devrais pas avoir ici.
Entre viens, je ne te connais pas, je suis Eolia de Krakov.


Elle prit la main de la jeune fille et elles allerent s'assoirent sous un arbre

Touti vit la jeune fille avancer rapidement vers elle en brandissant une dague, elle recula de quelques pas et mit sa main par dessus son visage en geste défensif!

La jeune fille à sa vue se stoppa net et le sourire qu'elle afficha la fit respirer à nouveau.

Code:

Je suis desolé, je ne t'ai pas fait peur? C'est un reflex que je ne devrais pas avoir ici.
Entre viens, je ne te connais pas, je suis Eolia de Krakov.

Impressionée par cette femme qui semblait avoir l'habitude se battre, Touti ne put pas lui rendre un sourire et lui répondit d'une voix un peu tremblante :

" euh ... enchantée ... moi je suis Touti, je suis une simple vagabonde et va-nu-pieds, je ne suis pas noble comme vous! Il me semble que votre nom a déjà été mentionné en taverne! Vous accueillez toujours vos visiteurs de cette manière ... euh ... chevaleresque?"

Cette Eolia la prit par la main et l'emmena sous un arbre du jardin, intriguée elle se laissa conduire et commença à se détendre un peu.

Les deux femmes s'assirent au pied de l'arbre,

ainsi on parle de moi en taverne, elle sourit, et que dit on, du bien j'espere.

Elle se leva et partit vers la maison, pour en revenir avec une bouteille.

Tient bois ça te feras du bien, tu n'es pas sans logement au moins? si tu veux tu peux dormir là, je peux amenager une piece pour toi.

La jeune fille était mignone, jeune, elle avait l'air fragile, comme elle au debut.

"Les gens parlaient de votre éventuel retour à Bruges, en tout cas je n'ai entendu aucune mauvaises paroles sur vous!"

Eolia lui sourit et partit vers sa maison. En l'attendant, elle se leva afin de mieux observer la maison qu'elle trouvait fort charmante. Elle fit quelques pas dans le jardin dont les herbes hautes montraient qu'il était resté à l'abandon plusieurs mois durant.

C'était une journée douce comme elle les aimait, tant que le soleil était levé cette impasse semblait toujours paisible. Lorsque la nuit tombait, les ombres des hommes se multipliaient dans un joyeux brouhaha.

Au retour d'Eolia, elle retourna s'assoir sous l'arbre et prit la bouteille que lui tendait celle-ci.

"Merci beaucoup! J'avoue avoir un sérieux penchant pour la bière!!!"

Code:

tu n'es pas sans logement au moins? si tu veux tu peux dormir là, je peux amenager une piece pour toi.

"Non merci, c'est très gentil mais j'habite chez une amie de mes soeurs Maryse et Joie! Elle est sur une colline à l'extérieur de Bruges, il faut une barque pour y aller, j'aime qu'elle soit à l'écart, il y a rarement des curieux qui viennent m'ennuyer!"
Elle lui sourit et lui demanda:

"Dites moi çà vous dérange si je vous tutoie? Je me sentirai plus à l'aise ainsi!"

Code:

Non merci, c'est très gentil mais j'habite chez une amie de mes soeurs Maryse et Joie! Elle est sur une colline à l'extérieur de Bruges, il faut une barque pour y aller, j'aime qu'elle soit à l'écart, il y a rarement des curieux qui viennent m'ennuyer!"


"Dites moi çà vous dérange si je vous tutoie? Je me sentirai plus à l'aise ainsi!"

Ah tu habites donc chez lea, c'est plutot tranquille par là et tu peux me tutoyer, oui c'est vrai que j'aimerais revenir dans bruges, je refais ma maison et je reprendrais mes habitudes, enfin pas toutes.

ça me fait plaisir de te connaitre tu sais.

Eolia s'allongea dans l'herbe et laissa le soleil lecher sa peau et le vent caresser ses cheveux...

Code:

"ça me fait plaisir de te connaitre tu sais."

Touti sourit.

"Moi aussi Eolia, je suis ravie de faire ta connaissance, si un jour tu veux venir boire un verre chez moi c'est avec plaisir! J'adore la vue sur Bruges que j'ai de ma colline, enfin tu dois la connaître!"

Elle posa sa tête contre le tronc d'arbre et mit ses jambes au soleil pour les faire bronzer sous les derniers rayons de Soleil de l'été!