Petrasis observa avec une certaine attention la pièce, et sentit avec délice que Myra sa servante avait déjà préparé le souper.
Oh ! Myra , tu es un ange, j’ai grand faim,
Myra ne répondit pas, elle se contenta juste de débarrasser Petrasis de sa cape et de son capuchon, qu’elle prît grand soin d’aller ranger.
Reviens Myra,
En disant cela, Petrasis s’avança près de la cheminée d’un pas las, avant de se laisser tomber dans le fauteuil puis elle remonta sa robe jusqu’aux mollets, et avec désinvolture elle leva une de ses jambes bottées.
Alors comme un rituel, Myra s’agenouilla aux pieds de Petrasis pour délacer la première bottine en passant délicatement ses doigts entre les lacets tout en écartant au fur et à mesure les languettes qui retenaient encore serrer la cheville de Petrasis.
Une fois le petit pied libéré, Myra renouvela l’opération sur l’autre bottine avant de disparaitre de la pièce les bottines à la main.
Petrasis enfin seule, se redressa puis se leva du fauteuil pour prendre place autour de la table que Myra avait préparé avec un grand soin…
Le repas terminé, Petrasis se dirigea à nouveau vers le fauteuil pour s’y reposer un instant.
Mais la fatigue eut raison de ses forces et très vite Petrasis se laissa envelopper par le sommeil,
est ce à ce moment là , ou plus tard dans la nuit que la fidèle Myra déposa une couverture sur le corps sans défense ?
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